Novembre

Les titres de la presse du jeudi 2 novembre 2023

Communiqués, revue de presse, mediakits :

Accédez à l'espace presse

REGULATION

Intelligence artificielle

•  "La France organisera le prochain Sommet sur l’intelligence artificielle" : Communiqué Minefi

• Intelligence artificielle : à Londres, la France recommande d’innover avant de réguler / A l’occasion du sommet britannique sur les risques de l’IA, le ministre de l’économie, Bruno Le Maire, fait valoir des points de divergence sur le projet de règlement européen, alors que Paris va accueillir le prochain sommet sur l’IA dans un an (Le Monde)

• Joe Biden Issues Executive Order to Create A.I. Safeguards / The sweeping order is a first step as the Biden administration seeks to put guardrails on a global technology that offers great promise but also carries significant dangers / The order is an effort by President Biden to show that the United States, considered the leading power in fast-moving artificial intelligence technology, will also take the lead in its regulation /  Toutefois, l’administration Biden a une autorité limitée et certaines directives ne sont pas exécutoires. Elles nécessitent l’adoption de réglementations complémentaires ou de mesures législatives / L’annonce de Joe Biden intervient alors que les pays du G7 ont adopté,  lors du sommet de Bletchley-UK, un plan de bonne conduite en onze points pour contrôler l’IA / (NYT, Le Monde, Les Echos)

• Le Royaume-Uni, 3ème plus gros investisseur dans l’IA, s’autoproclame leader de la lutte contre les dangers de l’IA / Le premier ministre, Rishi Sunak, a inauguré mercredi son «AI Safety Summit», un sommet international sur la régulation de l’IA. Mais le dirigeant cultive le flou sur sa volonté de contrôler le développement de cette technologie (Le Figaro, L’Express)

• Souveraineté numérique : "En France, faire une croix sur ChatGPT serait idiot, mais…" / Les solutions d'IA génératives venues des Etats-Unis déferlent sur le territoire. Cela met-il déjà à mal nos rêves de "souveraineté" ? Éléments de réponse avec Guillaume Avrin, coordinateur national de la stratégie sur l’IA./ Verbatim :  "Le but de ce comité est de proposer des recommandations qui sortent un peu du cadre administratif. Qui impliquent des consultations plus large, je pense à l’impact de l’IA générative sur le respect des droits d’auteur, aux droits voisins, au respect du RGPD et de la protection des données personnelles. Le premier rapport est attendu en mars mais un premier point de passage va avoir lieu début novembre" (L’Express)

Towercos

• L'Autorité de la concurrence enquête sur les télécoms / Saisie par Valocîme concernant TDF, l'Autorité de la concurrence devrait étendre son enquête à Cellnex, autre équipementier d'infrastructures télécoms. Lors de son audition, le sénateur Patrick Chaize, qui préside l'Association des villes et collectivités pour les communications électroniques et l'audiovisuel, n'hésite pas à évoquer une « entente » entre Orange, SFR, Bouygues et Free concernant la location de pylônes (En bref-Challenges)

Cloud

• "Oracle announced that the European Commission (EC) has agreed to incorporate Oracle Cloud Infrastructure (OCI) and its platform services into the cloud service offerings available to the EU administration. The Commission selected OCI following a competitive procurement procedure" : Communiqué Oracle

Protection des données personnelles

• "EDPB Urgent Binding Decision on processing of personal data for behavioural advertising by Meta" : Communiqué European Data Protection Board

Modèle économique - plateformes numériques

• Facebook et Instagram en version payante : vers la fin de l'Internet gratuit ? "La possibilité pour les gens d'acheter un abonnement sans publicité équilibre les exigences des régulateurs européens tout en donnant le choix aux utilisateurs", a fait valoir Meta / Twitter et Meta doivent se conformer au RGPD qui encadre le traitement des données d’ici mars 2024. Et donc trouver une source alternative de revenus (AFP, L’Opinion)

• Jean Cattan : “Les liens de l’Etat à la population sont mis à mal par l'évolution des réseaux sociaux vers le payant" / Dans cette tribune, le secrétaire général du Conseil national du Numérique (CNNum) s'interroge sur l'avenir de l'Etat sur les réseaux sociaux, et en particulier sur Twitter/X, alors que leur fonctionnement bascule vers un modèle payant qui met à mal le principe de non-discrimination de l'accès aux communications des organisations publiques. Une bascule qui fait également peser le risque d'une “remonopolisation” autour d'une poignée d'acteurs des réseaux sociaux / Verbatim : “Tant que Twitter restera notre meilleur moyen d’être en lien avec toute communauté avec laquelle nous partageons une même vocation, nous y resterons / L’État ne pourra pas dépendre de la volonté d’un groupe ou d’un oligopole serré pour assurer l’infrastructure dédiée à la conversation d’une Nation toute entière. Nous pouvons d’ores et déjà nous demander si certains principes, à commencer par le principe d’un traitement non discriminatoire, ne devraient pas déjà prévaloir. Les liens que l’État tisse avec la population sur les réseaux sociaux ne devraient pas dépendre des frasques de leurs dirigeants. Or, la garantie d’un traitement non discriminatoire des contenus publiés par les individus et entités publiques passe entre les mailles des règlements européen sur les marchés et les services numériques"  (Acteurs Publics)

• Jean Cattan: "On est au degré zéro de l'innovation" / Pour le secrétaire général du CNNum, une chose est sûre : finalement, les réseaux sociaux seront ce que nous en ferons /  Verbatim : "Presque tout nous échappe, et c’est précisément là le nœud du problème. Les réseaux sociaux offrent très peu de libertés. À mon sens, il y a un territoire à conquérir : celui de notre liberté de choix et de l’amélioration des réseaux sociaux par la diversification de leurs fonctionnalités / Je pense qu’une meilleure approche serait de monétiser l’accès à ces réseaux pour les applications tierces, à la manière d’Apple avec son App Store, mais de pouvoir réguler cet accès afin d’éviter les dérives bien connues en la matière. Cette stratégie nécessiterait de traiter les réseaux sociaux comme une infrastructure, comme cela a été le cas pour les télécoms quand de nouveaux opérateurs ont pu connecter leur box au réseau de France Télécom. Dans cette optique, nous pourrons alors ouvrir les réseaux sociaux à des innovations et fonctionnalités inédites, dans un esprit de dégroupage" (01Net N°1009)

• "Google est utilisé par tous, il doit devenir un commun" / En vingt-cinq ans, le moteur de recherche a bien changé. L'informaticien Serge Abiteboul a assisté à sa naissance et observé l'évolution du géant du numérique, aujourd'hui poursuivi aux Etats-Unis dans un grand procès antitrust où il risque, en théorie, le démantèlement / Verbatim : " Il faut développer d'autres modèles et non chercher à reproduire Je ne vois pas pourquoi un Google européen se comporterait mieux qu’un américain. Je crois plutôt aux communs / Je crois plutôt en une régulation ex ante : imposer des contraintes, des règles de fonctionnement à l’entreprise. Après la fin du monopole de France Télécom, l’Arcep -dont je fais partie -a imposé des règles d’interopérabilité entre Orange, SFR ou Free, et tout le monde trouve ça normal on doit pouvoir le faire avec Tiktok et Instagram (L’Humanité Mag. N°878)

Fratel

• Le Congo-Bzv prend la tête du réseau francophone des régulateurs télécoms / FRATEL, créé à Bamako en 2003, a pour mission principale de favoriser la collaboration et les échanges entre ses membres, qui sont des régulateurs télécoms francophones du monde entier (Ecofin, afriqueitnews.com)

EN FRANCE

Opérateurs

• Comment Bouygues Telecom s'est remis en selle / L’opérateur, ex-enfant malade du secteur, a réussi un «retournement impressionnant» en tentant de se positionner en principale alternative à Orange. Quelles manœuvres a-t-il opéré ? / « Nous avons toujours investi dans nos réseaux, même dans les années très difficiles, entre 2013 et 2015. Cela nourrit les investissements dans la qualité du réseau mobile et dans le fixe / On ne répercute pas l'ensemble de nos hausses du coût dans nos tarifs / On a repris le rythme de croissance, on a trouvé de quoi financer nos investissements dans la 5G, dans la fibre, donc le marché est très différent. Il y a aussi le volet sur les règles de concurrence. Aujourd'hui, on pense qu'au vu de ce que sont ces règles de concurrence au niveau européen, au niveau français, il n'y a pas de place pour un rapprochement en France, pour un passage de 4 à 3 opérateurs. On pense qu'a priori ce n'est pas envisageable pour les autorités de concurrence » : Benoît Torloting, directeur général de l’opérateur (Le Figaro, France Info)

Consommateurs

• Louer son smartphone, une bonne affaire /  Alors que les tarifs des appareils neufs s'envolent, nombre d'acteurs du secteur se lancent dans le leasing de smartphones, une forme de location avec option d'achat / L’avantage s’évapore si vous le gardez trop longtemps / Avec Free, une dépense étalée sur vingt-quatre mois (Le Parisien)

A L'INTERNATIONAL

Télécoms

• Pourquoi les entreprises européennes de télécommunications vendent-elles des actifs ?  Depuis des années, les opérateurs de télécommunications européens tentent de sortir de l'impasse en matière de fusions, face à l'opposition des autorités de régulation. Ces dernières années, les Telcos ont vendu des actifs non essentiels, tels que les tours de téléphonie mobile, afin de se procurer des liquidités / Des entreprises étrangères prennent des participations / En Europe, de nombreux pays comptent quatre opérateurs de télécommunications qui se disputent les parts de petits marchés, ce qui se traduit généralement par une baisse des prix pour les consommateurs, mais moins de bénéfices pour les entreprises, selon les analystes (Reuters)

• Vodafone quitte l'Espagne en vendant sa filiale à un fonds créé par d'anciens cadres de Virgin Media /  Alors que ses rivaux Orange et Masmovil pourraient bientôt fusionner, Vodafone estime que l'Espagne ne vaut plus le coup (Les Echos)

Numérique

• Au Royaume-Uni, une nouvelle loi pour rendre le web « plus sûr » / L'Online Safety Bill renforce les obligations des réseaux sociaux dans la protection des mineurs et la modération des contenus illégaux. Le texte, dont les dispositions sont voisines du Digital Services Act européen, vise à accroître la responsabilité des réseaux sociaux sur les contenus qu’ils hébergent / Des dispositions peu applicables en pratique / Polémique sur les messageries (Le Figaro)